Intolérance au gluten

De plus en plus de personnes de tous âges présentent une intolérance au gluten (En France, 60 000 personnes déclarées). Mais beaucoup sont intolérants sans le savoir.
Très difficile à diagnostiquer, elle peut causer de nombreux symptômes.
Les plus fréquents sont les problèmes digestifs : diarrhée, constipation chronique, douleurs abdominales, gaz et ballonnements importants, perte de poids, fatigue, irritabilité, état dépressif, anémie, migraine, douleur aux os et aux articulations...


Qu'est ce que le gluten ?

Le gluten, du latin « glu » (qui signifie colle), est un complexe protéique élastique et visqueux, présent dans certaines céréales. Il est responsable de la texture moelleuse des pains et des autres produits de boulangerie. Grâce au gluten, les ingrédients peuvent mieux se lier. Il permet aussi à la pâte de retenir les gaz, ce qui facilite la fermentation et rend la farine panifiable.

On le retrouve donc dans les farines de céréales panifiables comme le blé, le seigle et en quantité moindre dans des céréales difficilement panifiables, comme l'orge.

Les maïs, riz complet et millet sont des céréales sans gluten. Le sarrasin, ainsi que le quinoa et l'amarante, ne contiennent pas de gluten.



L'intolérance au gluten

Il s'agit d'une hyper-sensibilité de l'organisme aux protéines céréalières qui ne peuvent plus être digérées correctement, ce qui provoque la malabsorption des nutriments, tels que les vitamines, minéraux...

Le système immunitaire va produire des anticorps pour le détruire, la considérant comme une menace, alors que ce n’est pas le cas. Cette réponse immunitaire erronée va alors provoquer une inflammation de la paroi intestinale, qui peut, elle-même, engendrer les symptômes comme des douleurs, des diarrhées, des ballonnements, etc.

Certains ne présenteront aucun symptôme. D’autres ne ressentiront qu’une sorte d’inconfort intestinal ; mais chez d’autres encore, l’inflammation peut provoquer des lésions importantes de cette paroi intestinale, les villosités intestinales peuvent être détruites. Ce sont de petites structures en forme de vague qui constituent les « replis » de l’intestin et qui permettent l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et des minéraux. Si l'inflammation continue, l'intestin n'est plus capable d'absorber certaines nutriments, vitamines et minéraux.

La forme la plus sévère d'intolérance au gluten est la maladie coeliaque, reconnue par le corps médical, et diagnostiquée par des tests sérologiques fiables et faciles à effectuer.

Souvent s'ajoute une intolérance secondaire au lactose parce que l'enzyme qui permet digérer le lactose se trouve dans les villosités, lesquelles sont détruites par la maladie coeliaque.

La seule façon de retrouver la santé est d'éliminer le gluten de l'alimentation.

Supprimer tous les aliments contenant du gluten n'est pas facile car le gluten et ses dérivés sont ajoutés dans la composition de nombreux produits alimentaires. Il faut lire systématiquement les compositions des produits.
Il y a bien sûr le pain qui contient du gluten, mais aussi les biscottes, biscuits, pâtisseries, tartes, quiches, pizzas, pâtes, chapelure... On en trouve également dans généralement tous les produits cuisinés industriels, les produits lyophilisés tels que les bouillons, la sauce soja, les sauces et aromates et parfois dans les fruits secs et le chocolat et aussi les médicaments.


Des recettes sans gluten sur le blog
GOURMANDE SANS GLUTEN
 
 
 
 
 

Arthrose et alimentation

L’arthrose est difficile à soigner avec des médicaments, il faut donc utiliser l’alimentation pour renforcer vos articulations, améliorer vos défenses anti oxydantes et lutter contre l’inflammation. Cela ne fait pas de miracle mais apporte des améliorations sensibles.

L’arthrose est une maladie des articulations, et plus précisément du cartilage. Le calcium est indispensable quand on a de l’arthrose. Associé à la vitamine C (Kiwi 350mg/100g. Choux de Bruxelles 110. Cresson choux-fleurs 70. Fraise cerise 60. Orange citron 50. Pamplemousse 40. Bette 30. Asperge, fenouil.) Il réduit les douleurs du genou et de la hanche en deux à trois semaines.

On trouve le calcium dans le lait et les produits laitiers, mais aussi dans les sardines avec leurs arêtes, les amandes, les raisins sec, les légumes crucifères (chou de Bruxelles, brocoli, chou frisé, chou chinois, etc.) et certaines eaux minérales. Ces aliments apportent aussi d’autres nutriments intéressants, au contraire du lait.100 g de chou chinois contiennent autant de calcium qu’un verre de lait, les antioxydants en plus.

Il faut également absorber du potassium (pommes de terre, bananes, oranges, raisins, fruits secs, prunes, légumes secs (haricots, lentilles), champignons, cacao) afin de limiter les fuites de calcium osseux, en neutralisant les effets d’une alimentation à tendance acide.

Les vitamines D (Huile de foie de morue, thon maquereau sardine saumon.) et K (Choucroute 2mg/100g. Persil 0,7. Épinard 0,2. Chou chou-fleur brocoli salade) améliorent l’absorption et la rétention du calcium.

Si vous êtes en surpoids, essayez de perdre quelques kilos superflus qui surchargent les articulations de la hanche notamment. Mangez moins d’aliments farineux et sucrés (pain, céréales du petit déjeuner, pommes de terre, friandises) au profit des légumes, des fruits et des protéines végétales (soja, quinoa, légumineuses).

Lorsque les articulations sont douloureuses, le nombre de radicaux libres augmente. Pour les neutraliser, il faut beaucoup d’antioxydants. On les trouve dans les fruits, les légumes, les légumineuses (haricots sec, haricots blancs, haricots rouges, lentilles, pois chiches, pois sec, pois cassés, soja, les doliques (doliques à œil noir, doliques-asperges)).

Priorité aux crucifères chou-fleur, chou rouge et blanc, chou de Bruxelles, chou frisé, brocoli, chou-rave, chou romanesco, radis noir, navet, rutabaga, raifort.

Vous pouvez faire une cure de chou en mangeant chaque jour 400 g de chou, moitié cru, moitié cuit. Un grand verre de jus de chou rouge tous les jours assure également une bonne protection contre les douleurs rhumatismales.

Poivrons, artichaut, céleri, ail et tomate représentent aussi d’excellentes sources d’antioxydants.

Pensez aussi aux fruits rouges (myrtilles, fraises, framboises, mûres, groseille, cerise), les agrumes, les prunes, les kiwis, l’ananas et les dattes, très riches en antioxydants.

Certaines graisses sont directement responsables de l’inflammation (lire Au cœur de l’arthrose : l’inflammation), d’autres, au contraire, permettent de lutter contre. Il faut rétablir l'équilibre entre les oméga-6 et les oméga-3. Pour cela, adoptez l’huile d’olive pour la cuisson et l’huile de colza pour l’assaisonnement. Limitez les graisses saturées (beurre, produits laitiers, viande grasse) et mangez des poissons gras riches en oméga-3 (sardines, thon, saumon, maquereau) deux à trois fois par semaine et des noix et des graines de lin tous les jours. En revanche, bannissez de votre cuisine les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin.

Aliments a éviter

Le gras animal, boeuf, agneau (les acides gras saturés stimulent les réactions inflammatoires). Les viandes transformées industriellement (viandes fumées et salées, bacon, jambon, saucisses fumées et les autres charcuteries) sont à éviter totalement, elles contiennent des agents de conservation et des substances chimiques pouvant provoquer des réactions allergiques de type arthritique.
A remplacer par les poissons (riches en oméga 3 ) le lapin et les volailles poulet ou pintade canard etc.

Eviter aussi Le maïs, le blé, les huiles de maïs, de carthame et l'huile de tournesol qui contiennent trop d'oméga 6 et pas assez d'oméga 3- les arachides.

l'avoine- le seigle - le malte - le sucre de canne

Ceux contenant de l'acide oxalique : la rhubarbe, l'oseille, les épinards, le cacao et le thé

En prenant son cacao ou chocolat avec du lait le calcium du lait neutralise en partie l'acide oxalique et vous permet de profiter du magnésium et des bonnes choses du chocolat.

SOURCE
http://c.tro.free.fr/gen/indx.php?fic_c=arthrose&rep_c=sante

Boire de l’eau du robinet favoriserait-il Alzheimer ?


Eau, aluminium et Alzheimer

La question du lien entre l’aluminium, qui est un neurotoxique avéré, et Alzheimer est très régulièrement soulevée. L’histoire n’a rien de nouveau : depuis les années 1960, la relation Alzheimer-aluminium fait l’objet de vives polémiques. Si rien n’est sûr, le soupçon pèse.

Qu’est-ce qui lie Alzheimer et l’aluminium ? 

A ce jour, nous ne savons pas si l’aluminium cause Alzheimer ou en est le résultat. En tout cas, ce qui a été observé, c’est que les personnes atteintes d’Alzheimer présentent des taux d’aluminium 3 à 4 fois plus élevés dans le cerveau que les personnes qui ne sont pas malades.
Des études qui sèment le doute

En 2000, l’étude PAQUID(1) menée par l’INSERM dans le sud ouest de la France concluait que selon le taux d’aluminium dans l’eau potable (même inférieur aux normes européennes), on pouvait avoir deux fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer.

En décembre de la même année, la Direction Générale de la Santé (DGS) avait déjà saisi les agences de sécurité sanitaire afin d’évaluer les possibles effets néfastes de l’aluminium sur la population, notamment un éventuel lien avec la maladie d’Alzheimer. Et si, à l’époque, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS)(2) avait de son côté souligné dans un rapport publié en 2003 le manque de données pertinentes quant à l’absorption d’alumine par voie cutanée, elle n’a remis que partiellement en cause l’opinion de la DGS.
Mais pas de preuve à ce jour

Si aucune étude ne peut à ce jour prouver officiellement que le sel d’aluminium contenu dans l’eau du robinet peut causer la maladie d’Alzheimer, il semblerait toutefois que des résultats de certaines d’entre elles convergent. Ainsi, au-delà de 100 mg/l, l’eau potable deviendrait un co-facteur de la maladie d’Alzheimer. L’OMS estime pour sa part qu’entre 0,1 et 0,2 mg/l la présence de l’aluminium n’est pas dangereuse dans l’eau potable. Par ailleurs, il semblerait qu’en France ce taux soit très variable selon les régions et dépasserait régulièrement les 0,2.

En 2008, le professeur Jean-François Dartigues, neurologue et spécialiste de santé publique à l’université de Bordeaux, a mené une étude épidémiologique sur 3 777 personnes âgées de plus de 65 ans.

Le professeur et son équipe ont démontré que les consommateurs qui buvaient une eau du robinet contenant plus de 0,1 mg d’aluminium par litre couraient plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer que les autres. Pourtant, les pouvoirs publics ont conclu à l’époque qu’une seule étude ne constituait pas une preuve irréfutable selon laquelle la présence de sel d’alumimium dans l’eau favoriserait l’apparition et le développement de la maladie. Au vu du coût et de la nature compliquée de ce type de recherche, aucune étude complémentaire n’est venue corroborer les conclusions du Docteur Dartigue.

Il y a donc aujourd’hui un sérieux doute sur la responsabilité de l’eau du robinet, dans la maladie d’Alzheimer, mais aucune preuve.

(1) L’étude PAQUID (personnes agées QUID) est une étude épidémiologique française du vieillissement fonctionnel et cérébral. Ses objectifs ont été d’estimer la prévalence et l’incidence de la démence, en particulier de la maladie d’Alzheimer, d’identifier des facteurs de risque de la détérioration cognitive, de décrire les modalités d’évolution vers la dépendance, et d’identifier les trajectoires évolutives associées avec diverses conditions médicales et psychosociales.

(2) L’Afssaps a officiellement disparu le 1er mai 2012 pour laisser la place à l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé

Sources : www.francealzheimer.org, RTL – L’eau du robinet responsable de la maladied’Alzheimer ? Notre Planète Info – Eau, aluminium et Alzheimer, Sud Ouest – Charente-Maritime : l’eau du robinet favoriserait Alzheimer

Traiter un bleu ou hématome avec les huiles essentielles

Après un coup ou un traumatisme, un bleu peut apparaître. L'ecchymose se manifeste par une tâche colorée (du noir au bleu en passant par le violet) et douloureuse. Elle correspond à une accumulation de sang sous la peau. On parle aussi d'hématome (à savoir que l'hématome peut aussi se situer à l'intérieur d'un organe et que le bleu est toujours superficiel).


Le bon réflexe à avoir immédiatement après un coup ou une bosse est l'application de froid pour contracter les vaisseaux et limiter l'extension du bleu (surtout pas de chaleur!).

L'application de crème à base d'arnica est aussi recommandée.


En aromathérapie, l'huile essentielle "anti-bleu" est l'huile essentielle d'Hélichryse (l'Immortelle).
L'huile essentielle d'hélichryse est utilisée en application cutanée locale directement sur le bleu ou l'hématome.

Elle est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans et chez la femme enceinte ou qui allaite.
On l'applique 3 fois par jour.

On peut aussi utiliser un mélange H.E Hélicryse - H.E Cyprès - H.E Lavande dans de l'huile végétale de millepertuis ou de calophylle.
L'huile essentielle d'Hélicryse a des propriétés anti-inflammatoires, anti-œdémateuses et anti-hématome.

Soigner ses maux de ventre

« Soigner son ventre c’est guérir son corps et son esprit. »

Trois règles :
1 S’oxygéner.
2 Se masser.
3 Se nourrir correctement.

S’oxygéner.
Pratiquer la respiration abdominale : plusieurs fois par jour et même 5 fois par heure s’assoir bien droit et inspirer lentement et profondément en gonflant le ventre et la cage thoracique. Compter 7 à 8 secondes puis expirer doucement et le plus profondément possible. Plus vous videz vos poumons, plus d’air frais pourra y entrer à l’inspiration suivante.

Le fait de bien gonfler le ventre exerce un massage naturel des organes tels que le cœur, l’estomac, la vésicule, le foie, le pancréas, la rate, les reins et les intestins. Stimulée l’hypophyse produit plus d’endorphines (les hormones du plaisir)

Il faut compléter tout ça par une marche journalière d’environ trente minutes.
Ainsi on répare le corps et on diminue le stress ce qui facilite en plus des repas pris calmement évitant les accès d’acidité.

Se masser
Se masser la tête
Cela détend tout le corps et le ventre.
1 Se passer les doigts dans les cheveux d’avant en arrière avec les doigts écartés et recourbés comme un peigne. Appuyer ferment mais sans excès, avec les pouces frottez les tempes au dessus des oreilles.
2 Placer les mains de chaque côté de la tête. Passer deux doigts devant l’oreille et les autres derrières massez symétriquement en remontant et en redescendant les mains. Sentez deux petites bosses à l’arrière et en haut des oreilles. Répétez l’opération 5 à 10 fois et ajustez à votre gout.
3 Resserrer les doigts, placez les de chaque côté sur le haut de la tête et tournez les en déplaçant les mains vers l’arrière du crane puis vers le dessus. Répétez en variante les parcours
4 se frotter et se tirailler les oreilles
5 Fermer les yeux, se placer les deux mains sur le visage et faire des mouvements tournants lentement

Haaa ! Je me sens mieux.

Se masser le ventre
Commencer par se caresser le ventre puis faire des pressions et des relâchements pour situer les points sensibles. Passer à un massage fort sur les zones des plexus (au dessus du nombril)
Finir par la technique des « pincer rouler » et pétrissage. Ces massages atteignent les organes vitaux de la partie ventrale.
Quand le ventre est en bonne santé vous pouvez « décoller » la peau sans ressentir de douleur. Si vous ressentez des douleurs allez-y très progressivement.

Bien s’alimenter

Eviter une alimentation trop acide, éviter les viandes grasses les charcuteries les choses très sucrées et tout ce qui est à base de farine (sucreries, gâteaux, tartes, sodas) les quiches et pizza pas trop souvent et accompagnées de salade.
Eviter les appéritifs qui sont devenus nos ennemis dans notre société d’abondance, et tous les alcools en générale.
(Jean vous recommande néanmoins un demi-verre de vin à la fin de chaque repas avec le fromage)
Le livre de Michel Montignac donne de bons conseils en matière d’alimentation et de régime.

Privilégiez les légumes cuits le poisson et les fruits.

Mangez à heures régulières, bien détendu, de façon variée.

Fuyez le tabac.

Conseils divers


Le matin au lever bien s’étirer et quelques mouvements d’assouplissements puis passer sous la douche alternativement tiède et un peu froide (douche écossaise en moins violent, c’est vous qui voyez) terminez sur la froide.

Eviter café et thé vite avalé sur un ventre vide.


Préférer la chicorée au café, enfin si vous n’aimez pas essayez tout de même le café chicoré soit avec une cuillère de chicorée rajoutée dans votre cafetière ou un café chicoré soluble.

Commencer le petit déjeuner par un aliment solide, de préférence une banane qui va tapisser la paroi de l’estomac et la protéger de l’acidité.

La tisane Pallardy
Idéale pour le ventre et la circulation
1/3 de thym
1/3 de romarin
1/3 de sauge

Inspiré de « Code de vie » de pierre Pallardy (Robert Laffont)

Bien s’oxygéner

Savoir respirer est tout un art qui peut se révéler bénéfique.

Avec de grandes respirations amples et lentes on réduit les tensions qui habitent le corps et on ressent un bien-être réel.

La grande erreur est de rentrer le ventre en aspirant, il faut en réalité le gonfler pour agrandir la capacité des poumons et réduire la compression que ces derniers exercent sur l’estomac le foie et le pancréas.

Un fois les poumons biens remplis (par le nez) on marque une petite pose et on souffle lentement et le plus longtemps possible (par la bouche, sans exagération) pour bien vider les poumons et ne pas y garder de l’air vicié qui réduirait d’autant le volume d’air frais de l’aspiration suivante. On peut rentrer le ventre à ce moment.

Evidemment on ne peut pas passer son temps à se concentrer sur sa respiration, mais a n’importe quel moment de la journée on peut faire une pose; s’assoir bien droit et faire une vingtaines de mouvements respiratoires lents et profonds.

Cette forme de respiration exerce un massage naturel des principaux organes de la cage thoracique et du ventre : Les poumons of course, le cœur, l’estomac, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, la rate, les reins, et même les intestins. Que du bien.


L’hypophyse en profiterait même pour sécréter plus d’endorphines, les hormones du plaisir, ce qui expliquerait le bien être que l’on ressente à cette occasion.

N’oublions pas que les méthodes d’accouchement sans douleur accordent une place importante à la manière de bien contrôler sa respiration, source supplémentaire de concentration.

Bref respirez, vous le valez bien, et en plus c’est gratuit.

Quelles solutions pour une meilleur digestion ?


La digestion peut avoir un impact important sur notre santé en générale, allant des maladies inflammatoires, au syndrome d’intestin irritable, dérangements intestinaux, constipation, diarhées ... Les pratiques qui ont une efficacité certaine sur la santé digestive sont : la mastication, la modulation de la consommation de fibres, la suspension temporaire de certains aliments en cas de troubles intestinaux, la limitation des antibiotiques aux cas strictement nécessaires, l'exercice physique, la santé psychologique…

Il faut savoir que ces difficultés peuvent bien évidemment entraîner des problèmes d’absorption de nutriments, et, à long terme, des déficits significatifs. 
Nous sommes presque tous affectés par des difficultés passagères que nous arrivons à gérer en quelques jours, mais qui peuvent entraîner néanmoins un petit affaiblissement de nos organismes.
Enfin, il peut se produire que des habitudes néfastes (mastication drastiquement réduite, par exemple, ou excès de fibres solubles) finissent, à l’occasion d’un trouble quelconque (infection intestinale, par exemple), par déboucher sur des problèmes digestifs plus durables et potentiellement plus délétères.

Les problèmes osseux liés à la maladie coeliaque ou encore aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn, rectocolite par exemple) sont bien connus depuis fort longtemps.
Dans ces maladies, la structure des parois de l’intestin est perturbée (inflammation ou atrophie, par exemple). De ce fait, l’absorption des nutriments à travers la paroi intestinale se fait moins bien (et notamment la vitamine D et le calcium). En outre, pour éliminer certaines sources d’aggravation des symptômes de ces maladies, les patients en arrivent à supprimer certains aliments importants.

Le syndrome de l’intestin irritable

Certaines personnes, ont une gêne digestive de longue durée, sans manifester d’allergie particulière. Elle se traduit par un passage rapide entre des épisodes d’accélération (diarrhée) du transit intestinal et des épisodes de constipation avec des douleurs abdominales.
Ce sont ces douleurs qui caractérisent le syndrome de l’intestin irritable (ou du colon irritable).

Quand les médecins examinent ces patients, ils n’arrivent pas à trouver d’anomalies cliniques : ils ne constatent pas de modifications sensibles des organes concernés par rapport aux personnes ayant une digestion « normale ». C’est néanmoins bel et bien une maladie, qui est caractérisée et donc reconnue dans la nomenclature internationale.
Heureusement, ce type de maladies n’évolue pas spontanément vers des maladies plus graves. Il est même fréquent que le temps finisse par apporter des améliorations très nettes.

Il arrive que certains malades de ce syndrome soient particulièrement sensibles au lactose, ou au gluten. Mais cela ne concerne pas tous les malades, loin de là.

Quels sont les traitements non-médicamenteux qui ont été expérimentés et qui donnent de bons  résultats :
  • la prise de probiotiques (pour améliorer la flore intestinale),
  • l’activité physique (qui facilite le transit),
  • la rééducation périnéale (qui facilite également le transit),
  • le jeûne alimentaire,
  • la suspension temporaire de certains types d’aliments (laitages, gluten, fibres fermentescibles, oligosaccharides…),
en particulier des aliments contenants des FODMAP (attention aux pommes, poires, abricots, prunes, mangues, lait non fermenté (lactose), différentes sortes de choux, légumes secs, certaines céréales (blé, orge, seigle)…). ;
par contre, vous pouvez utiliser : bananes, raisins, pamplemousses, kiwis, mandarines, oranges, fruits de la passion, ananas, mandarines, tomates, blettes, carottes, courgettes, céleris, haricots verts, laitues, panais, patates douces, tomates, concombres, cœurs de palmier, endives, épinards, potirons, navets et courges…
  •  la supplémentation en autres fibres,
  • limiter l’utilisation d’antibiotiques aux cas strictement nécessaires,
  • une santé psychologique de haut niveau, notamment en devenant progressivement son ou sa propre meilleur(e) ami(e), en se constituant un réseau de soutien puissant, et en se faisant aider par des professionnels si nécessaire…
  • il ne faut pas oublier une excellente mastication, qui favorise l’imprégnation des aliments en salive et la réduction des aliments en petits fragments beaucoup moins agressifs pour les parois digestives.